Nous baignons dans une société individualiste et compétitive, au sens de rivalité et non d’émulation.
Dès l’école, c’est le règne du chacun pour soi ; c’est à celui qui aura la meilleure note, qui sera le premier.
Autant te dire que la collaboration n’est pas encouragée, voire parfois sanctionnée.
La fonction première de l’école est de former notre jeunesse et de sélectionner les « meilleurs » pour les amener à occuper les places de pouvoir au plus haut de la hiérarchie.
En découle une pression sociale invisible qui nous possède, telle une entité fantomatique.
À la manière d’une prophétie autoréalisatrice, nous agirons inconsciemment de façon à confirmer cette croyance, à obtenir le résultat prédéterminé.
Nous baignons collectivement dans cette croyance qu’il y a forcément dans un groupe de personnes des bons, des moyens et des mauvais.
Les 3 catégories sont réparties de la façon suivante :
- 20 % de mauvais
- 60 % de moyens
- 20% de bons
André Antibi, dans son ouvrage « la constante macabre » nous le démontre dans le milieu scolaire.
Il a même poussé le test en confiant une classe composée uniquement de la crème de la crème à un professeur expérimenté.
Résultat en bout de course :
- 20 % de mauvais
- 60 % de moyens
- 20% de bons
C’est la constante macabre, avec son corolaire de victimes.
Sur 100 % de bons élèves :
- 60 % jugés à tort moyen perdent en confiance et en estime d’eux-mêmes.
- 20 % jugés à tort mauvais sont broyés et leur futur mal engagé.