« Il m’a trahi », « elle m’a déçu ».
La tristesse et la colère montent en flèche. Feu à volonté, des batteries d’insultes fusent.
Nous étions vulnérables et avons été frappés de plein fouet.
Nous accusons le coup.
C’est normal et complément inefficace.
Au fond, l’origine du problème est ailleurs.
Soyons honnêtes, à qui sont destinées ces invectives en réalité ?
Qui a fait confiance à ce ©#%$£& de §NTN ?
Pris en défaut, nous nous sentons coupables.
C’est insupportable.
Nous fuyons notre responsabilité en accusant l’autre.
Nous réagissons comme s’il existait un contrat régissant les droits et devoirs des différentes parties.
La confiance n’est pas un contrat, c’est un pari et un pari personnel.
Et comme tous les paris, parfois on gagne, parfois on perd.